Installation du tomodensitomètre le plus rapide du monde en primeur à l’UZ Brussel

Installation du tomodensitomètre le plus rapide du monde en primeur à l’UZ Brussel

23 décembre 2021

Pour la première fois, il est possible de visualiser en détail et en 0,23 seconde la totalité du cœur de patients qui ont un rythme cardiaque irrégulier ou élevé sur la base de TDM clairement lisibles grâce au tomodensitomètre clinique le plus rapide sur le marché. Pour ce faire, l’UZ Brussel collabore étroitement avec General Electric, qui a développé ce nouveau scanner (Revolution APEX 0.23). Le scanner possède une vitesse qui dépasse de près de 20 % celle de l’ancienne génération d’appareils. Cet élément revêt une grande importance pour un organe en mouvement comme le cœur, car il est extrêmement compliqué d’en obtenir une image parfaitement fixe. Avant, il fallait d’ailleurs passer par une intervention invasive pour ce faire.

Pour la première fois, il est possible de visualiser en détail et en 0,23 seconde la totalité du cœur de patients qui ont un rythme cardiaque irrégulier ou élevé sur la base de TDM clairement lisibles grâce au tomodensitomètre clinique le plus rapide sur le marché.  Pour ce faire, l’UZ Brussel collabore étroitement avec General Electric, qui a développé ce nouveau scanner (Revolution APEX 0.23). Le scanner possède une vitesse qui dépasse de près de 20 % celle de l’ancienne génération d’appareils. Cet élément revêt une grande importance pour un organe en mouvement comme le cœur, car il est extrêmement compliqué d’en obtenir une image parfaitement fixe. Avant, il fallait d’ailleurs passer par une intervention invasive pour ce faire.

Le nouvel appareil permet d’améliorer le dépistage et le diagnostic préventifs des maladies cardiaques et de mettre en place un plan de traitement adapté. Pour le patient, une scanographie rapide signifie moins de rayons X, moins de substance de contraste, moins de médicaments et moins d’interventions invasives. Les premiers résultats de l’utilisation de ce nouveau tomodensitomètre ont été présentés fin novembre au congrès international de la Radiological Society of North America (RSNA).

En Belgique, les problèmes cardiaques dus à un rétrécissement des artères coronaires figurent dans le top 3 des principales causes de mortalité. Un grand nombre de personnes souffrent de ce type de trouble qui peut conduire à un infarctus. L’imagerie médicale est indispensable pour se faire une idée claire des maladies qui touchent un cœur et les vaisseaux environnants. Mais le cœur étant un organe animé par un mouvement rapide, il est souvent difficile d’en obtenir des images nettes. Il faut dès lors recourir à des interventions plus invasives, par exemple un examen par cathéter.

Moins de rayons X, moins de substance de contraste, moins de médicaments

Le Professeur Johan De Mey, chef du service Radiologie de l’UZ Brussel explique : « Nous obtenions déjà des images parfaites des artères coronaires avec une faible dose de rayonnement chez les patients dont le rythme cardiaque est relativement lent. Si le rythme est plus rapide (au moins 100 battements par minute), nous essayons de le ralentir avec des médicaments. Nous y parvenons parfois, mais nous devons régulièrement en injecter aussi par intraveineuse lors de la TDM pour le faire baisser. En cas d’échec, il faut poursuivre l’examen jusqu’à obtenir l’image parfaite des artères, au prix d’une dose supplémentaire d’irradiation pour le patient. Grâce au nouvel appareil, celui-ci reçoit moins de rayons X, moins de substance de contraste et moins de médicaments pour ralentir le rythme cardiaque. »

Une accélération de près de 20 % et une amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement

Un tomodensitomètre se compose d’un tube à rayons X et d’un détecteur de rayonnements qui tournent ensemble à une vitesse élevée autour du patient afin de prendre des vues en coupe. Le nouvel appareil fait le tour du patient en 0,23 seconde et une seule rotation suffit pour obtenir une image complète du cœur.

Johan De Mey poursuit :« Il en résulte un gain de temps de près de 20 %, ce qui fait une grande différence pour la qualité des images et donc le suivi du patient. L’appareil peut être utilisé à des fins de prévention chez des patients à risque (tension élevée, etc.) et pour poser un diagnostic chez des patients qui ont des symptômes spécifiques. Nous nous en servons aussi pour préparer des plans de traitement, notamment pour éclairer le choix entre une opération et la pose d’un stent. Avant, il fallait passer par une intervention invasive pour ce faire. Nous travaillons avec le professeur Serruys de Galway dans le cadre d’une étude internationale pour démontrer que des opérations du cœur peuvent être programmées en toute sécurité sur la base de ces TDM. »

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