Politique qualité de l’UZ Brussel

Une politique qualité ambitieuse, centrée sur une amélioration réelle du résultat des soins et du vécu des patients, tel est l’objectif du cadre de qualité de l’UZ Brussel.

Hypothèses de départ

Le cadre de qualité repose sur 6 hypothèses de départ :

1. Proche du fonctionnement opérationnel

Le cadre de qualité reste proche du fonctionnement opérationnel. Pour ce faire, l’accent est mis sur un système qualité organisé au niveau de chaque service, y compris les services et processus de soutien, la coordination centrale restant discrète. Le cadre normatif assure une base solide au niveau de l’ensemble de l’hôpital, mais laisse à chaque service la liberté et l’indépendance dont il a besoin pour définir ses priorités en fonction de ses caractéristiques propres.

2. Orienté patients et collaborateurs

Le patient et le collaborateur jouent tous deux un rôle central. Ce caractère central doit se refléter dans le choix des indicateurs, des projets d’amélioration et des normes : améliorations manifestes et identifiables pour le patient, ainsi que dans la prise en compte de la charge de travail du collaborateur. Patients et collaborateurs sont impliqués dans la politique qualité et jouent un rôle central dans sa conception et sa mise en œuvre concrète.

3. Amélioration continue et durable

L’UZ Brussel a opté pour des améliorations continues qui s’enracinent de façon stable et durable dans le fonctionnement au quotidien. Un « système d’apprentissage » constitue le point de départ de la démarche. En d’autres termes, chacun apprend de tous et avec tous et on ne se contente pas de pointer ce qui va mal, mais aussi et surtout ce qui marche bien. Et ce dans un environnement qui propose une sécurité psychologique et une valorisation à ceux et celles qui osent remettre en question et apporter des améliorations.

4. Une amélioration visible des soins et du vécu des patients

Dans sa démarche qualité, l’hôpital ambitionne de réellement améliorer le résultat des soins pour le patient et le vécu du patient.

5. Une politique proactive et souple

La politique qualité ne doit pas être figée : il faut rechercher les risques qui peuvent survenir concrètement dans l’environnement hospitalier et choisir des indicateurs et des projets d’amélioration afin de limiter ces risques. L’UZ Brussel évolue ainsi vers une politique qualité plus proactive et plus souple.

6. Transparence

Dans les domaines de la qualité et de la sécurité des patients, l’UZ Brussel encourage la transparence interne et externe. Au niveau interne : entre autres au moyen du benchmarking, des rapports d’incidents, de la diffusion d’initiatives d’amélioration à titre d’inspiration... Au niveau externe : en échangeant résultats et expériences au sein de son propre réseau, en participant à des benchmarkings externes, à des initiatives du secteur...

La qualité va plus loin que la certification

Le cadre qualité de l’UZ Brussel accorde une place à tous les éléments nécessaires à une approche et à une culture de l’amélioration qualitative : planning, suivi, amélioration et contrôle. Au cours des dernières années, l’accent a surtout été mis sur les contrôles qualité. Les contrôles externes restent très importants, entre autres parce qu’ils fournissent une perspective nouvelle sur les procédures internes et permettent de détecter les angles morts. Néanmoins, notre politique qualité va bien au-delà des contrôles et de l’accréditation.

Le gouvernement flamand développe un nouveau cadre de politique global

Un nouveau cadre de politique flamand sur la qualité, qui sera applicable à tous les hôpitaux, est en cours de développement. En attendant ces nouveaux contrôles sectoriels externes, l’hôpital continue de réaliser des contrôles internes. Il étudie également les possibilités de contrôles externes réciproques au sein de son réseau hospitalier CUROZ.

Les services et les programmes de soins bénéficiant d’accréditations propres dans leur domaine (par ex. OECI et ESMO pour le Centre d’oncologie, JACIE pour la transplantation de cellules souches, AAHRPP pour la recherche clinique, BELAC pour les laboratoires, etc.) continuent de faire l’objet d’audits externes au sein de ces programmes spécifiques.

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