Greffe de cellules souches

Qu’est-ce que c’est ?

Dans certaines IDP, le système immunitaire est tellement affaibli que le risque est très grand qu’un patient décède à la suite d’une infection. C’est le cas, par exemple, de la SCID. Une greffe de cellules souches est alors recommandée pour guérir l’enfant. 

Lors d’une greffe de cellules souches, le propre système immunitaire non fonctionnel du patient est d’abord détruit à l’aide de médicaments. Ensuite, il peut être remplacé par un système immunitaire sain provenant d’un donneur. Il peut s’agir du frère ou de la sœur du patient, mais aussi d’un inconnu qui a été trouvé dans le registre international des donneurs. 

Ce traitement est extrêmement complexe et invasif, si bien qu’il n’est envisagé qu’en cas d’IDP grave et potentiellement mortelle. Il possède en outre des inconvénients.

Si, après une analyse des avantages et des inconvénients, la greffe de cellules souches s’avère le meilleur choix, la procédure est abordée de manière détaillée avec le patient et ses parents. 

Procédure ?

La moelle des os du bassin, par exemple, contient des cellules souches capables de se transformer en n’importe quel type de cellule de l’organisme. Les globules blancs sont fabriqués à partir des cellules souches hématopoïétiques. 

Si l’ADN de ces cellules souches contient une anomalie, aucun globule blanc n’est fabriqué ou les globules blancs fabriqués sont trop peu nombreux ou défectueux. La greffe de cellules souches peut être une solution. 

Des cellules souches saines sont alors prélevées dans la moelle osseuse ou le sang d’un donneur. Elles sont ensuite injectées au patient, dont toutes les propres cellules souches ont été éliminées au moyen d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie. Les cellules souches saines migrent alors jusqu’aux os, où elles commencent à se diviser et à former de la nouvelle moelle osseuse. Des globules blancs fonctionnant correctement sont alors fabriqués. 

Chances de réussite ?

Si les cellules souches sont parfaitement compatibles, et que les gènes HLA dans l’ADN correspondent donc parfaitement, les chances de réussite du traitement sont de 90 %. Le moment de la transplantation, ainsi que divers autres facteurs, jouent toutefois un rôle crucial. 

< Retour